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法国总统奥朗德三年元旦新年致辞合集(视频+文本)

2015-01-06 法语世界

法国总统弗朗索瓦·奥朗德(François Hollande),1954年8月12日出生于鲁昂,左翼政治家,2012年5月15日起担任法国总统。

自2013年起,奥朗德已连续三年作元旦新年致辞。现汇总如下,文本附后:


2013年元旦新年致辞

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2014年元旦新年致辞

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2015年元旦新年致辞

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致辞法语文本

-----------------2013--------------

Mes chers compatriotes,

Fidèle à une belle tradition, je présente à chacune et à chacun d'entre vous mes vœux les plus chaleureux pour la nouvelle année.

En mai dernier, vous m'avez confié la tâche de conduire notre pays dans un moment particulièrement grave. Avec une crise historique, un chômage qui progresse implacablement depuis près de 2 ans et une dette record.

Je n'ignore rien de vos inquiétudes. Elles sont légitimes. Et je n'entends pas vous dissimuler les difficultés qui nous attendent. Elles sont sérieuses.

Mais ce soir je veux vous dire ma confiance dans notre avenir : la zone euro a été sauvegardée et l'Europe a enfin mis en place les instruments de stabilité et de croissance qui lui manquaient. Ce résultat semblait, il y a encore 6 mois, hors de portée. Il a été atteint.

Ma confiance, elle est surtout dans la France. Je connais le talent de nos entrepreneurs comme de nos salariés. Mon devoir, mon premier devoir, mon seul devoir, c'est faire que notre pays avance et que notre jeunesse retrouve espoir.

C'est pourquoi, j'ai pris, depuis mon élection, avec le gouvernement de Jean-Marc AYRAULT, trois décisions majeures.

La première, c'est le rétablissement de nos comptes publics. Je veux désendetter la France. Un effort a été demandé. Je sais ce qu'il représente après déjà tant d'années de sacrifices. Je vous assure que chaque euro prélevé sera accompagné d'une lutte drastique pour réduire les dépenses publiques inutiles. L'argent des Français est précieux. Chacun d'entre vous le gagne durement. Il doit donc être au service d'un Etat exemplaire et économe.

La deuxième décision, c'est le pacte de compétitivité. Je veux redonner, dès 2013, des marges de manoeuvre aux entreprises grâce à un crédit d'impôt de 20Mds euros pour leur permettre d'embaucher, d'investir et d'exporter.

La troisième, c'est la maîtrise de la finance : la Banque publique d'investissement est créée, la prochaine loi bancaire nous préservera de la spéculation et la taxe sur les transactions financières sera introduite au niveau européen dès l'année prochaine.

Cette marche en avant ne s'est pas faite sans soubresaut ni contretemps. J'en conviens. Mais le calendrier que j'ai fixé c'est de faire les réformes maintenant pour sortir de la crise plus vite et plus fort.

Ces décisions étaient indispensables, elles avaient été trop longtemps différées. Je les ai prises avec esprit de justice.

Justice fiscale, d'abord. Les revenus du capital sont désormais taxés comme ceux du travail. Et il sera toujours demandé davantage à ceux qui ont le plus. C'est le sens de la contribution exceptionnelle sur les plus hauts revenus qui sera réaménagée, suite à la décision du Conseil Constitutionnel, sans changer son objectif.

Justice sociale. Avec l'augmentation du SMIC, du RSA, de l'allocation de rentrée scolaire. Et le droit de partir à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé à travailler tôt.

Justice entre les générations, avec la priorité donnée à l'éducation nationale, avec des enseignants plus nombreux et mieux formés.

2012 a donc été l'année où ensemble nous avons engagé le redressement.

2013 sera l'année de la mobilisation de tous pour le réussir.

Toutes nos forces seront tendues vers un seul but : inverser la courbe du chômage d'ici un an. Nous devrons y parvenir coûte que coûte.

Avec 150 000 emplois d'avenir pour les jeunes les plus éloignés du marché du travail. Avec les contrats de génération qui permettront de lier l'expérience du senior avec l'espérance du jeune. Ils prendront effet dès demain.

Avec la formation professionnelle qui sera réformée pour accompagner prioritairement les chômeurs vers l‘activité.

Mais l'Etat n'est pas le seul acteur. C'est la raison pour laquelle le gouvernement a ouvert la négociation sur la sécurisation de l'emploi.

Son objectif ? donner plus de stabilité aux salariés et plus de souplesse aux entreprises. Bref, conjurer une double peur. La peur du licenciement pour les travailleurs, la peur de l'embauche pour les employeurs. Cette négociation, si elle aboutit, sera une chance pour la France. Je fais confiance aux partenaires sociaux pour prendre leurs responsabilités. A défaut je les assumerai.

Voilà, le cap est fixé : tout pour l'emploi, la compétitivité et la croissance.

Ce cap sera tenu. Contre vents et marées. Je n'en dévierai pas. Non par obstination, mais par conviction. C'est l'intérêt de la France.

Pour préparer l'avenir, notre pays a besoin d'investir dans tous les domaines ; dans nos filières industrielles et agricoles, dans le logement, dans l'environnement, dans la santé, dans la recherche, dans les nouvelles technologies. J'ai donc demandé au gouvernement de proposer une stratégie d'investissements publics comme privés pour moderniser la France à l'horizon 2020.

Chers Compatriotes, de Métropole, de l'Outremer et de l'étranger, nous avons toutes les ressources pour réussir à la condition de nous retrouver sur l'essentiel. Et si nous pouvons parfois débattre de grandes questions de société et ce sera le cas en 2013, la France est la France quand elle va de l'avant sur l'égalité des droits -y compris le mariage pour tous, sur la démocratie -y compris le non cumul des mandats, et sur le respect de la dignité humaine -y compris lors de la fin de la vie.

La France est également elle-même quand elle défend ses valeurs dans le monde.

Elle l'a fait en Afghanistan. Sa mission est achevée. Comme je l'avais promis, toutes nos forces combattantes sont rentrées à Noël. J'exprime ma reconnaissance à nos soldats pour leur courage et je salue la mémoire de ceux qui sont morts pour la France. Ils sont 88. Et je n'oublie pas les blessés : ils sont plus de 700.

C'est toujours au nom de ces valeurs que la France soutient en Syrie l'opposition à la dictature. Et, au Mali, les peuples africains dans leur lutte contre la menace terroriste.

J'ai une pensée particulière pour nos otages, et pour leurs familles, qui vivent dans l'angoisse. Qu'ils sachent bien que tout est fait pour obtenir leur libération. Sans rien concéder de nos principes.

Une de nos forces, c'est la solidarité. Nous la devons aux peuples opprimés. Nous la devons, tout près de nous, aux plus fragiles, aux malades, aux personnes isolées, à celles en situation de handicap ou qui connaissent la précarité ou la solitude. Ce ne sont pas des assistés. Ce sont des citoyens, un moment meurtris par la vie.

Il y a de l'honneur dans une grande Nation comme la nôtre à être capable de conjuguer compétitivité et solidarité. Performance et protection. Réussite et partage.

C'est l'ambition de cette France réconciliée et confiante en elle-même que je porte pour l'année qui s'ouvre. C'est cette ambition qui donne un sens à l'effort de tous.

Vive la République !

Vive la France !

--------------2013--------------

--------------2014--------------

Mes chers compatriotes,


Avant de vous présenter mes voeux, je tiens à vous parler de ce que nous avons en commun et de plus cher: c’est-à-dire de notre pays.

L’année 2013 a été intense et difficile.

Intense, parce que la France a pris ses responsabilités lors de graves crises internationales : le Mali, la Syrie, la Centrafrique encore tout récemment.

Intense, parce que l’Europe a réussi, enfin, à surmonter la tourmente financière qu’elle traversait depuis 2008.

Intense, parce que le Gouvernement a engagé des réformes, pour rétablir nos comptes publics, améliorer la compétitivité des entreprises, moderniser le marché du travail, consolider nos retraites, en prenant en compte la pénibilité.

Il a donné priorité à l’éducation c'était mon engagement - et il a ouvert le mariage pour tous.

Mais l’année 2013 a aussi été difficile pour beaucoup d’entre vous et pour le pays. Parce que la crise s’est révélée plus longue, plus profonde que nous l’avions nous-mêmes prévu.

Et nous en avons payé le prix avec une croissance faible et une succession de plans sociaux.

L’état même du pays a justifié que je vous demande des efforts.

Et je sais ce qu’ils représentent.

Les impôts sont devenus lourds, trop lourds, à force de s’accumuler depuis de nombreuses années.

En 2013, le chômage est resté à un niveau encore élevé, même si la tendance de ces derniers mois s’améliore.

Les résultats sont forcément longs à apparaître, mais ils sont là. Et j’ai confiance dans les choix que j’ai fait pour le pays.

Je vous le redis ce soir : je n’ai qu’une priorité, qu'un objectif, qu’un engagement, c'est l'emploi !

Car chaque emploi créé, c’est un peu de force reconquise. Chaque chômeur qui reprend un travail, c’est une famille qui respire, c’est de l’espoir qui revient, c’est du pouvoir d’achat qui est regagné, de la justice sociale qui est retrouvée.

En 2014, nous aurons besoin de la mobilisation de tous pour gagner cette bataille .

C’est pourquoi je propose un pacte de responsabilité aux entreprises. Il est fondé sur un principe simple : moins de charges sur le travail, moins de contraintes sur leurs activités et, en contrepartie, plus d’embauches et plus de dialogue social.

Je salue, d’ailleurs, les partenaires sociaux qui, en début d’année, avaient réussi déjà à conclure un accord sur la sécurisation de l’emploi et, dans les derniers mois de cette année, ont conclu un accord sur la formation professionnelle.

Il permettra aux jeunes d’être mieux insérés. Aux chômeurs, d’être mieux accompagnés vers l’emploi. Aux moins qualifiés, de disposer d’une nouvelle chance dans l’entreprise.

C’est pourquoi une loi sera votée au début de l’année 2014 parce que je veux traduire, le plus vite possible cette réforme dans la réalité.

Enfin, la Nation doit se mobiliser autour de son école, qui doit conjuguer l’excellence dans l’accès au savoir et l’exigence dans la lutte contre les inégalités.

2014, ce sera aussi l’année de décisions fortes. Trois sont essentielles à mes yeux.

D’abord, je veux réduire la dépense publique. Nous devons faire des économies partout où elles sont possibles. Et j'ai la certitude que nous pouvons faire mieux en dépensant moins.

Cela vaut pour l’Etat, qui doit se concentrer sur ses missions essentielles, mais aussi pour les collectivités locales, qui doivent voir leurs compétences clarifiées ; et pour la sécurité sociale, qui est notre bien le plus précieux, qui doit en terminer avec les excès - nous les connaissons - et les abus. Parce qu’ils mettent en cause l’idée même de solidarité.

Nous devons dépenser moins pour réduire notre déficit mais aussi pour pouvoir, à terme, baisser les impôts. C’est là le sens de la réforme fiscale que nous avons engagée. J’assumerai, moi-même, la responsabilité et le suivi de ce programme d'économies durant tout le quinquennat.

Ensuite, deuxième décision, je veux simplifier la vie de chacun d’entre vous. Pour les démarches administratives, pour les actes de la vie quotidienne, pour la création d’entreprises, pour le développement de l’investissement. Tout doit être rendu plus facile. C’est une condition pour que nous puissions être plus attractifs, plus modernes, plus souples.

Enfin, je veux que notre pays accomplisse sa transition énergétique. Les objectifs en sont clairs : faire des économies d’énergie, rénover nos logements, lutter contre le réchauffement climatique, soutenir l’artisanat, mais aussi une nouvelle industrie qui émerge grâce à la transition énergétique.

Mes chers compatriotes,

La France a tous les atouts pour réussir. Nous sommes un pays d’invention, d’innovation, de création, dans tous les domaines. Je pense à cette magnifique prouesse qu’a été la mise au point d’un c&oeligur artificiel, première fois que cette technique est mise au point dans le monde. Je pense aussi aux transports, avec les véhicules électriques ; à l’agriculture, avec la chimie verte ; au numérique, où nous sommes également les meilleurs ; à la culture, où nous avons l’excellence.

Alors la France sera forte si nous savons nous réunir sur l’essentiel, c’est-à-dire le destin économique, industriel, productif de notre pays dans les dix prochaines années.

La France sera forte si elle reste solidaire. Si elle bâtit plus de logements, réduit la pauvreté, accueille mieux les personnes en situation de handicap ou de dépendance.

La France sera forte si elle est intraitable dans le respect de ses règles : la sécurité, qui est la garantie de la liberté ; l'indépendance de la justice, c’est l’impartialité ; la laïcité, c’est la condition pour vivre ensemble.

Je serai intransigeant face à tout manquement, face au racisme, face à l’antisémitisme, face aux discriminations.

La République, elle n’est pas négociable. Les lois ne sont pas négociables. Le modèle français n’est pas davantage négociable. Parce que c’est lui qui nous permet d’avancer, génération après génération.

Ces valeurs, toutes ces valeurs de la République, nous les affirmons aussi dans le monde. La France est toujours au premier rang, et j’en suis fier, au service de la paix. C’est son honneur. C’est son devoir.

C’est pourquoi nous sommes intervenus au Mali, pour lutter contre le terrorisme. Que nous agissons pour éviter l’utilisation des armes chimiques en Syrie. Que nous sommes présents en Centrafrique pour sauver des vies humaines et éviter que des enfants soient découpés en morceaux, comme cela a été le cas. Pour que nous défendions partout les Droits de l’Homme, la dignité de la femme, l’exception culturelle, la préservation de la planète.

Je salue tous ceux qui s’y dévouent, et notamment nos soldats qui sont déployés parfois au sacrifice de leurs vies. Neuf d’entre eux, je dis bien neuf, sont tombés pour la France cette année. Je m’incline devant leur mémoire et renouvelle mon soutien à leurs familles.

Mes chers compatriotes de l’Hexagone et des Outre-Mer,

Au printemps prochain, vous serez consultés à travers deux scrutins.

Les élections municipales pour désigner les élus qui seront les partenaires de l’Etat pour mettre en mouvement notre pays, mais dans un cadre qui doit être précisé. Une nouvelle loi de décentralisation accordera plus de responsabilités aux élus, et elle simplifiera l’organisation territoriale de notre pays, qui est devenue illisible et coûteuse.

Quant au renouvellement du Parlement européen, il doit être l’occasion de promouvoir une majorité politique qui devra être tournée vers l’emploi et la solidarité, et non vers l’austérité et l’égoïsme national.

Ce n’est pas en défaisant l’Europe que l’on fera la France de demain. C’est en la renforçant qu’elle nous protégera davantage. Et je ne laisserai pas faire ceux qui nient l’avenir de l’Europe, qui veulent retourner dans les vieilles frontières, en pensant qu’elles les mettraient à l’abri, qui veulent sortir de l’euro. Je serais légataire de toutes les générations qui se sont battues pour l’Europe. Je prendrai donc, dès le printemps prochain, des initiatives avec l’Allemagne pour donner plus de force à notre Union.

Mes chers compatriotes,

Plus que jamais, il faut aimer la France. Rien n’est pire que le dénigrement de soi. Etre lucide n’a jamais empêché d’être fier.

La France, ce n’est pas seulement une grande histoire et nous aurons à la célébrer en 2014 pour le centenaire de la Grande Guerre. La France, c’est une promesse, c'est un avenir, c’est une chance.

Oui, c’est une chance d’être français dans le monde d’aujourd’hui. Et c'est fort de cette conviction que je vous adresse mes v&oeligux les plus chaleureux pour cette année nouvelle.

Mes voeux, ils sont ceux de la réussite pour chacune et chacun d’entre vous, mais aussi pour tous.

En cet instant, je n'oublie pas ceux qui sont dans la peine, qui vivent dans l’isolement, qui sont mal logés, qui sont même sans-abri.

Nous avons, vis à vis d'eux, un devoir de solidarité.

Je pense aussi à nos concitoyens retenus en otage. L’un d’entre eux, le Père VANDENBEUSCH vient d’être libéré. J’en suis heureux pour lui et sa famille. Mais il en reste six, encore, détenus.

Au nom de la fraternité qui nous unit, je ferai tout pour les libérer.

Voilà mes v&oeligux pour l’année nouvelle : cette bataille pour l’emploi qui doit être la réussite de la France.

Vive la République !

Vive la France !

--------------2014--------------

--------------2015--------------

Mes chers compatriotes,


C’est un message de confiance et de volonté que je vous adresse ce soir en vous présentant mes vœux pour la nouvelle année. Je sais les difficultés que nous rencontrons, je les mesure chaque jour et je pense ce soir aux familles qui s’inquiètent pour l’avenir de leurs enfants face au chômage et parfois même face à l’exclusion. Et je veux en finir avec le dénigrement et le découragement.


La France, c’est un grand pays ; elle est la cinquième puissance économique du monde. La France, elle prend ses responsabilités chaque fois que la paix est menacée, grâce à l’intervention de nos soldats en Afrique, en Irak, et je veux les saluer partout où ils se trouvent ; ils font honneur à leur drapeau.


La France, c’est une diplomatie active, qui cherche inlassablement la solution à des conflits comme en Ukraine où je me suis impliqué personnellement, ou au Proche-Orient. La France, elle fait avancer l’Europe. C’est elle qui a porté la priorité de la croissance avec le plan d’investissement de 315 milliards d’euros, qui va être lancé dès 2015 par la Commission européenne.


La France, elle est reconnue pour ses innovations, pour sa culture, pour le talent de ses entrepreneurs, de ses créateurs, de ses chercheurs. Elle a été honorée cette année par deux prix Nobel.


Nous avons donc toutes les raisons d’avoir confiance en nous mais à une condition : avancer, faire preuve d’audace, refuser le statu quo, écarter la régression. J’ai fait le choix de l’avenir tout en restant fidèle aux valeurs de la République et à notre modèle social.


La France, ce n’est pas une nostalgie, c’est une espérance. Mon devoir, avec le gouvernement de Manuel VALLS, c’est de tout faire, tout entreprendre pour préparer la France de demain, de tout donner pour notre pays.


Je crois à la persévérance, à la constance, au travail dans la durée. L’année 2014 fut une année rude, jalonnée d’épreuves de toutes sortes. J’ai tenu bon et suivi fermement le cap que j’avais fixé.


Le pacte de responsabilité, je l’avais annoncé en début d’année devant vous ; il entre en application dès demain matin. Les entreprises, les travailleurs indépendants verront leurs charges baisser, il n’y aura plus aucune cotisation patronale pour un salarié payé au SMIC. Aux entreprises maintenant d’embaucher et d’investir. C’est le sens du mot « responsabilité » car notre obligation, j’allais dire notre obligation commune, c’est la lutte contre le chômage.


De grandes réformes ont également été menées tout au long de l’année qui s’achève. Ainsi à partir du 1er janvier, demain, la pénibilité au travail sera enfin prise en compte pour le calcul des droits à la retraite ; le système devra être rendu le plus simple possible pour les entreprises, j’y veillerai personnellement, en concertation avec les partenaires sociaux qui eux-mêmes se sont engagés dans une négociation essentielle dont l’enjeu est de moderniser le dialogue social dans notre pays.


De même, la réforme territoriale, celle qui avait été mille fois annoncée, mille fois abandonnée, elle a été adoptée en moins de six mois. Et l’année prochaine, vous serez amenés à désigner les élus de ces futures collectivités. Ce sera, quel que soit votre choix, plus d’efficacité et moins de dépenses.


(因字数限制,2015年致辞剩余文本和前两篇文稿中文翻译见原文链接)

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